Sur le fond Leterme n'a rien annoncé de révolutionnaire, mais a confirmé que le communautaire restait le noeud de son problème de formateur et qu'il reverrait le roi le 17 août. Ce qui se passait à l'entrée de Val Duchesse était donc plus significatif : le ministre de l'intérieur et négociateur VLD Patrick Dewael menaçait à demi mot de couper les vivres aux francophones si ceux-ci ne mettaient pas de l'eau dans leur vin communautaire. Dewael était même très précis en soulignant que la politique des grandes villes et la prévention de la toxicomanie, exercées par les régions et les communautés, étaient financées par le le fédéral. Pour l'instant les francophones font comme s'ils n'avaient rien entendu, même si le formateur a confirmé que la menace a bien été répétée autour de la table des négociations. Le plus beau dans tout cela ? La réaction de Bart de Waever, président de la flamandissime NVA, interrogé par un confrère néerlandophone qui lui demandait si Dewael avait raison : "je ne mange pas de ce pain là, c'est du chantage"...
Au carrefour de la politique et de la culture... Belgique, Bruxelles, la communication, le pouvoir, les idées, le théâtre ou la musique ... le blog perso du journaliste Fabrice Grosfilley
03 août 2007
La menace
Le formateur Yves Leterme a tenu ce vendredi une une conférence de presse (ici en vidéo) bien plus convaincante que la précédente. En une semaine le patron des sociaux-chrétiens flamands a donc appris que l'on ne devait pas forcément être "cassant" avec la presse et qu'une réponse agressive était forcément analysée comme un manque de confiance en soi.
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