En revanche, d’autres indicateurs sont positifs et le ministre président wallon les met légitimement en avant. En termes de créations d’entreprises, de créations d’emploi (31 000 en Wallonie contre 39 000 en Flandre sur un an), d’investissements dans la recherche ou d’efforts consentis dans la formation ou de maitrise des dépenses publiques les chiffres sont bons. Ils augurent d’un redressement wallon possible. Avec l’arrivée d’entreprises étrangères en Wallonie la spirale du déclin est en passe d’être rompue. Faut-il en conclure qu’ Alain Destexhe aurait tort et Elio di Rupo raison ? La réalité est peut être que les deux analyses se superposent. On peut, avec Alain Destexhe s’inquiéter de chiffres du chômage catastrophiques ou d’investissements dans le Hainaut trop répartis, et dans le même temps, se réjouir, avec Elio Di Rupo, d’un redémarrage wallon, basé sur une prise de conscience tardive mais réelle, avec des décisions politiques enfin à la hauteur. En soulignant que le mécanisme vertueux enclenché aujourd’hui peut mettre quelques années avant d’entrainer un recul du chômage. Et que les emplois créés dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique ou les nouvelles technologies ne correspondent pas toujours aux qualifications des demandeurs d’emplois wallons.
Au carrefour de la politique et de la culture... Belgique, Bruxelles, la communication, le pouvoir, les idées, le théâtre ou la musique ... le blog perso du journaliste Fabrice Grosfilley
31 janvier 2007
La Wallonie sort-elle du déclin ?
En revanche, d’autres indicateurs sont positifs et le ministre président wallon les met légitimement en avant. En termes de créations d’entreprises, de créations d’emploi (31 000 en Wallonie contre 39 000 en Flandre sur un an), d’investissements dans la recherche ou d’efforts consentis dans la formation ou de maitrise des dépenses publiques les chiffres sont bons. Ils augurent d’un redressement wallon possible. Avec l’arrivée d’entreprises étrangères en Wallonie la spirale du déclin est en passe d’être rompue. Faut-il en conclure qu’ Alain Destexhe aurait tort et Elio di Rupo raison ? La réalité est peut être que les deux analyses se superposent. On peut, avec Alain Destexhe s’inquiéter de chiffres du chômage catastrophiques ou d’investissements dans le Hainaut trop répartis, et dans le même temps, se réjouir, avec Elio Di Rupo, d’un redémarrage wallon, basé sur une prise de conscience tardive mais réelle, avec des décisions politiques enfin à la hauteur. En soulignant que le mécanisme vertueux enclenché aujourd’hui peut mettre quelques années avant d’entrainer un recul du chômage. Et que les emplois créés dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique ou les nouvelles technologies ne correspondent pas toujours aux qualifications des demandeurs d’emplois wallons.
30 janvier 2007
Voeux à la presse : Di Rupo ne répond pas à Destexhe
On notera aussi l’affirmation selon laquelle le président du PS n’a « rien signé avec personne » Décrivant un paysage politique « plus ouvert que jamais, où chaque voix comptera » le président du PS a pronostiqué une année chargée, balayant d’un revers de la main la date butoir du 21 juillet : « nous sommes partis au moins jusqu’au 15 août pour une agitation intense ».
Enfin, le président du PS, mais aussi ministre-président wallon, n’a pas daigné commenter les nouvelles affirmations du sénateur Alain Destexhe (MR) sur un supposé déclin de la Wallonie. Ce mardi, le président du PS a donc répondu par le mépris. Mercredi matin il prononcera un important discours au parlement wallon. Une réponse sur le fond ?
29 janvier 2007
A l'église
Ces jours ci un contributeur anonyme me conseillait de faire le même type de recherches sur une conseillère communale de Schaerbeek. Autant l’avouer je n’ai rien trouvé du même ordre (ou bien j’ai mal chercher). La candidate en question semble bien fréquenter les églises protestantes mais sans apparaître comme une représentante de ces églises. Dans ma quête j’ai malgré tout déniché une trace du passage de Laurette Onkelinx à l’Eglise Internationale de Bruxelles. Rien de bien méchant, fréquenter une église (régulièrement ou exceptionnellement , ce qui semble être le cas ici) n’appelle pas de commentaires de ma part. Se revendiquer de cette église, ou bénéficier de son soutien pour une activité politique est en revanche plus discutable, mais je le souligne encore une fois, ce n’est pas ce que j’ai trouvé dans le cas présent. C’est donc juste une photo, mais je la trouve bien cadrée, :-). L’original se trouve ici.
26 janvier 2007
Opération séduction
On aura noté l’excellente humeur du roi et de son premier ministre.
Pour les hommes politiques, c’était sans doute plus qu’une visite de politesse. La reconnaissance du rôle que RTL joue désormais sur le terrain de l’information radio et TV. L’opportunité aussi de passer à l’écran. A ce petit jeu les membres du gouvernement fédéral, qui faisaient parti du premier groupe de visiteur, autour du Roi, furent les mieux placés. Les membres des exécutifs régionaux ou communautaire, relégués dans d’autres groupes, furent moins exposés aux flashes des photographes et aux objectifs des cameramen, ce qui constitue pour un politique une souffrance toute relative.
Certains auront aussi été mis à contribution. Lors du passage dans le studio de PlugTV (la chaîne « jeune » du groupe) Marc Verwilghen , Sabine Laruelle, et Michel Daerden (entre eutres) furent convié à lire un texte pour lancer le clip vidéo suivant. La ministre des classes moyennes ou droit à un texte « érotique » maison et Michel DAerden coiffa une casquette de rappeur. A ce stade, ni l’un ni l’autre n’ont porté plainte..
25 janvier 2007
Verhofstadt irrite Poutine
24 janvier 2007
Guy et Elio face à face
A y regarder de plus près Guy Verhofstadt et Elio Di Rupo viennent sans doute de prendre une posture qu’ils ne quitteront plus. Le premier ministre n’oublie pas qu’il est aussi le « père spirituel » du VLD a défaut d’en être formellement le président. Il lui revient d’assurer un succès électoral, et d’imposer la présence de son parti dans le meilleur des rapports de force possible après le 10 juin. Indiquer que les intérêts de la Flandre lui importe autant que ceux de l’état fédéral coupe l’herbe sous les pieds d’Yves Leterme. Le faire à l’occasion d’une cérémonie au palais, lui permet de profiter d’une formidable caisse de résonance tout en indiquant qu’il n’est pas « prisonnier » de sa fonction du 16 rue de la loi.
Pour Elio di Rupo la posture est symétrique. Réagir vite et fort confirme le statut de « premier des francophones » qu’endosse régulièrement le président du PS, et évite de laisser un terrain inoccupé au CDH ou au FDF. Accessoirement, douter des analyses du locataire du 16 permet d’insinuer qu’on y ferait aussi bien si la place devait se libérer.C’est donc un grand classique des campagnes électorales. Guy et Elio ont tout intérêt à se positionner en leader de leur camp linguistique, à souligner leurs divergences et à indiquer, chacun dans leur communauté, qu’ils sont le meilleur rempart contre les intentions de l’autre . Electoralement, ces « frères ennemis » s’aliment donc l’un l’autre, et comme ils ont tous deux une longue expérience, il n’est pas exclu qu’ils réussissent à nous livrer quelques passe d’arme spectaculaires sans jamais porter un coup qui serait fatal à la Belgique. Ce jeudi, en tout cas, le duo fonctionne à merveille.
Marie-Rose
22 janvier 2007
Concours de communiqués
Le décès de l’abbé Pierre méritait qu’on s’y arrête. En Belgique francophone le plus prompt à réagir fût le président du PS, suivi dans la foulée par Ecolo (les deux communiqués tombent vers 10 heures). Charité bien ordonné commençant par soi même le président du PS n ‘omet pas de rappeler qu’il a rencontré l’abbé « il y a quelques mois », en réalité il y a un an, avec en prime une photo. Ecolo est dans le registre des condoléances.
Le CDH communiquait vers 13 heures(tonalité proche d'Ecolo, le texte n'est pas très long). Le MR sera le dernier avec un texte expédié à 15 heures passées (le texte est plus long, avec un lien vers les petits rien, et là aussi une photo de Didier avec le disparu) . Alors, homme de gauche l’Abbé ? Il fut pourtant député MRP, le parti gaulliste, dans les années 50…
PS : les horaires indiqués ici sont ceux de l'arrivée du communiqué dans ma boîte mail...
19 janvier 2007
Joëlle oublie le réchauffement
Relance du journaliste : « et le réchauffement climatique ? »
Joëlle Milquet, après un temps d’arrêt : « Ah oui. Je peux recommencer ? »
17 janvier 2007
Verhofstadt donne le top départ
Ce qu’il faut souligner ici c’est la méthode de communication. Guy Verhofstadt aurait laissé entendre qu’il attendait le conseil des ministres de vendredi pour annoncer la nouvelle à la presse. Il a finalement préféré devancer d’éventuelles fuites. Vers 11 heures, coup de fil dans les rédactions des télévisions du royaume. Une heure plus tard déclaration au pied de l’escalier du 16. Pas de questions, juste une annonce qui durera, dans les deux langues, moins de 3 minutes (et dont le texte figure ici). Suffisant pour apparaître sur toutes les télés, endosser la paternité de la décision, et imposer l’idée que Guy est le maitre du calendrier. En face, c’est Yves Leterme qui doit maintenant réagir. Le rival du premier va devoir dire clairement s’il est ou non candidat.
16 janvier 2007
Le dilemme des présidents
Posons le problème, et vous verrez qu’il n’est pas simple.
Pour le PS, hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :
Pour le MR, hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :
Pour le CDH, hypothèse 1 : Joëlle Milquet emmène la liste à
Hypothèse 2 : la présidente préfère le sénat, il faut trouver une tête de liste à
Interrogations identiques en Flandre, même si Guy Verhofstadt a laissé entendre qu’il se présenterait à la chambre (et ferait donc l’impasse sur le sénat).
Pour l’instant chaque président observe son voisin. Les premières annonces devraient tomber le mois prochain.
15 janvier 2007
Présidentielles sur le net
14 janvier 2007
Didier n'applaudit pas Nicolas
Dialogue nord sud sur l'emploi
10 janvier 2007
Le Soir fait de la TV
Deux questions quand même : sans caméra le premier ministre se serait il "lâché" davantage ? Et "Le Soir" a-t-il l'intention de récidiver ?
09 janvier 2007
La leçon de Laurent
Ce témoignage ne change pourtant pas grand chose au fond. Le doute est toujours permis sur l’ignorance réelle du prince quand à la provenance des fonds utilisés chez lui (même si formellement la ville clémentine ne lui appartient pas). La légitimité et la moralité de certains de ses comportements passés reste douteuse. Certes la vie d'un prince de Belgique n'est pas une sinécure et la position de Laurent, prisonier d'une fonction malgré lui, n'est guère enviable. Mais les nombreux articles publiés dans Het Laatste Nieuws, La Dernière Heure et Le Soir n’ont pas contribué à rendre le personnage sympathique (c’est un euphémisme). On voudrait ainsi renvoyer à la conclusion d’un billet publié ici il y a un mois : « bénéficier d’argent public pour assurer sa subsistance est un grand privilège. On peut estimer normal que ce privilège impose un devoir de sagesse. »
Le prince Laurent vient de marquer un point en se déplaçant à Hasselt. On lui suggère de transformer l’essai en reconnaissant ses erreurs passées, en modifiant ses comportements les plus extravagants (on pense ici, notamment, à son goût pour la vitesse), et, pourquoi pas, de faire taire définitivement les critiques en assumant son statut de prince qui ne portera jamais la couronne(il est 11ième dans l’ordre de succession). Renoncer à toute dotation et se mettre à travailler (le prince ne manque ni d’idées ni de relations) donnerait à Laurent l’ indépendance qu’il revendique. Ce serait un comportement…royal.
Affaires flamandes
Il y a quelques semaines une affaire de détournement de fonds avait touché le ministère de l’éducation flamand, sous la tutelle de Franck Vandenbroucke(SPA). Deux fonctionnaires y sont impliqués. On peut encore relever, dans l’actualité récente, un pharmacien anversois condamné pour avoir escroqué l’Inami et une enquête déclenchée au sein du fabriquant des crèmes Ijsboerke. C’était notre rubrique « la corruption, et la fraude ne sont pas des spécialités francophones ».
08 janvier 2007
RTL à Schaerbeek
07 janvier 2007
Ca déménage
05 janvier 2007
Le dossier "Laurent" s'enflamme
Interrogé par RTL TVI, Hervé Hasquin apportait de l’eau au moulin libéral flamand en relatant même une réunion organisée par Jean Luc Dehaene à l’époque pour amener les régions à participer au financement de l’institut du Prince… « Un subterfuge pour camoufler des choses … j’ai reporté le point plusieurs fois, puis on m’a dit –c’est comme çà-»…
Vous avez aimé immocongo en 2006 ? Vous adorerez « la cassette du prince" en 2007.