La « case caméra »
Au paroxysme de la crise, dans les heures qui ont précédées et suivies le vote des partis flamands en commission de l’intérieur il régnait une agitation inhabituelle rue de la loi. La présence de dizaines de journalistes belges et les éditions spéciales proposées par les télévisions y sont pour quelque chose, c’est entendu. Ajoutez une dizaine de caméras de TV étrangères, et la zone neutre prenait tout à coup des airs de quartier de l’Elysée un soir d’élections présidentielles. Les hommes politiques ont bien compris l’avantage à en tirer. Olivier Maingain, Didier Reynders (2 ou 3 fois), Bart de Wever et Joëlle Milquet sont donc passés à un moment où un autre devant la meute des journalistes pour lâcher l’une ou l’autre petite phrase. On même vu des élus qui visiblement désireux de passer par la « case caméra » ce jour là empruntaient le trottoir de la rue de la loi pour se rendre de la présidence de la chambre à une salle de commission… Ah bon, c’est un détour ?
Au dessus de la mêlée
La veille du fameux vote Yves Leterme quitte précipitamment le 10 rue de la loi. Justification : le formateur ne souhaite pas participera la délibération flamande qui aboutira à la décision de voter la proposition de scission. La ficelle est grosse, mais Leterme a compris que ce geste symbolique lui permettait de prétendre rester au dessus de la mêlée… et de ne pas galvauder ses dernières chances de migrer un jour vers le 16. Problème : comment faire savoir qu’on quitte la réunion, sans être l’auteur d’une fuite ? Une sortie en voiture était trop risquée (cela va trop vite pour un moment où l’attention des journalistes s’est relâchée, et pour être franc, l’auteur de ces lignes avaient même jugé le moment suffisamment creux pour aller chercher un sandwich). Stratagème utilisé pour contourner la difficulté : le formateur est sorti à pied avec son porte-parole, pour gagner la voiture de celui-ci garée une centaine de mètres plus loin. Vous avez eu le temps de mettre en route vos caméras ? Ce soir là Leterme n’a rien dit, mais il était sûr que l’image de sa sortie existait…
Au paroxysme de la crise, dans les heures qui ont précédées et suivies le vote des partis flamands en commission de l’intérieur il régnait une agitation inhabituelle rue de la loi. La présence de dizaines de journalistes belges et les éditions spéciales proposées par les télévisions y sont pour quelque chose, c’est entendu. Ajoutez une dizaine de caméras de TV étrangères, et la zone neutre prenait tout à coup des airs de quartier de l’Elysée un soir d’élections présidentielles. Les hommes politiques ont bien compris l’avantage à en tirer. Olivier Maingain, Didier Reynders (2 ou 3 fois), Bart de Wever et Joëlle Milquet sont donc passés à un moment où un autre devant la meute des journalistes pour lâcher l’une ou l’autre petite phrase. On même vu des élus qui visiblement désireux de passer par la « case caméra » ce jour là empruntaient le trottoir de la rue de la loi pour se rendre de la présidence de la chambre à une salle de commission… Ah bon, c’est un détour ?
Au dessus de la mêlée
La veille du fameux vote Yves Leterme quitte précipitamment le 10 rue de la loi. Justification : le formateur ne souhaite pas participera la délibération flamande qui aboutira à la décision de voter la proposition de scission. La ficelle est grosse, mais Leterme a compris que ce geste symbolique lui permettait de prétendre rester au dessus de la mêlée… et de ne pas galvauder ses dernières chances de migrer un jour vers le 16. Problème : comment faire savoir qu’on quitte la réunion, sans être l’auteur d’une fuite ? Une sortie en voiture était trop risquée (cela va trop vite pour un moment où l’attention des journalistes s’est relâchée, et pour être franc, l’auteur de ces lignes avaient même jugé le moment suffisamment creux pour aller chercher un sandwich). Stratagème utilisé pour contourner la difficulté : le formateur est sorti à pied avec son porte-parole, pour gagner la voiture de celui-ci garée une centaine de mètres plus loin. Vous avez eu le temps de mettre en route vos caméras ? Ce soir là Leterme n’a rien dit, mais il était sûr que l’image de sa sortie existait…
Le MR suspend son bureau
C'est la guerre au MR entre Olivier Maingain, président du FDF hostile à tout tranfert significatif de compétences vers les régions , et Gérard Deprez, grand manitou du MCC plus enclin à envisager une réforme de l'état et grand défenseur du dialogue nord-sud. Ces deux là en viennent aux noms d'oiseaux. La preuve ? Pour éviter tout incident le MR n'a pas réuni son bureau ses dernières semaines. On lui préfère des réunions informelles auquelles participent (entre autres) Olivier Maingain, Charles Michel, Olivier Chastel et Sabine Laruelle. Gérard Deprez (membre de droit du bureau) n'y est pas invité...
6 commentaires:
bizarre quand meme que Deprez (grand partisan du dialogue) soit a ce point desavoue par Reynders alors que ce dernier se dit et repete etre lui aussi ouvert au dialogue.
Le MR est extrêmement déloyal envers M. Deprez. Il s'agit d'un homme d'expérience ayant de la bouteille pour ce genre de négociations. Si le MCC se remballe au CDH, il ne faudra pas chercher plus loin pour savoir pourquoi...
Reynders complice de Maingain !!!
Voilà qui pose la question du poids réel du MCC au sein du MR, incapable de s'inviter aux discussions internes...
Pourtant Didier Reynders est souvent présenté comme plutôt ouvert à la démocratie Chrétienne (+ que L Michel en tous cas).
En outre, le MCC a su récemment recruter Alain Courtois et Richard Fournaux, deux gros porteurs de voix.
Une autre question (p-ê la seule qui importe pour les cadres du partis): ce grand écart est-il vraiment un problème ou au contraire leur permet-il de rassurer toutes les franges de leur électorat?
Michel Bxl
Tout ça c'est de la mascarade...
http://aeliusphilologus.blogspot.com/2007/11/sortir-la-belgique-de-la-crise.html
Fabrice, faut alimenter ton blog plus régulièrement pour nous aider à comprendre les coulisses! amts
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