On pensait que l'affaire était pliée. Quand il annonce le 5 août la suspension des travaux de réfection du viaduc Reyers, Pascal Smet frappe un grand coup. Geler des travaux, alors que c'est l'été qu'ils sont moins gênant, et demander une étude aurait pu être une décision impopulaire. C'est tout le contraire qui s'est passé. Les communes concernées, les riverains, les associations et même les partenaires de gouvernement, tout le monde applaudit des deux mains. Début aôut les jours du viaduc sont comptes, et on se met même à rêver à la destruction du viaduc Hermann-Debroux, le tout automobile est derrière nous. On accélère.
Le 25 août, premier coup de frein. Pascal Smet qui a reçu un premier rapport demande un complément d'information à Bruxelles-Mobilité. Surtout il se terre et évite tout interview avec la presse. Pas d'interview de rentrée pour le ministre des transports : la décision n'est pas mûre. Après l'euphorie des premiers jours les partisans de la démolition sont désormais dans l'expectative. Démolir ou pas : le gouvernement Bruxellois devait décider lors de sa première réunion, ce jeudi, il n'est plus certain qu'il puisse le faire.
La rénovation du viaduc, indispensable pour des raisons de sécurité, était estimée à 4 millions. Le chiffre de 8 millions circule désormais sous le manteau, sans qu'on sache sur quoi il repose. Encore faut-il préciser que ces travaux ne seront pas les derniers. La structure est tellement abîmée qu'il faudra s'attendre à des rénovations régulières.
Démonter le viaduc et le remplacer par un boulevard urbain serait encore plus cher. Entre 11 et 13 millions selon les sources. Pour passer de 4 à 11 millions, c'est 7 millions de différence, à trouver quelque part. Dans le budget des travaux publics estiment les uns, dans un nouvel arbitrage budgétaire puisque c'est de l'imprévu affirment les autres.
Ces jours-ci le gouvernement bruxellois consulte son GPS budgétaire. A 300 mètres de Reyers le carrefour Meiser doit également faire l'objet de travaux colossaux : création de tunnels routiers et de tram ( la facture est de plus de 200 millions) et la logique serait de programmer le tout en même temps. Le hic c'est que le carrefour Meiser ne devait pas être refait avant 2019 etque techniquement le dossier n'est nulle part. Peut-on refaire Reyers sans toucher à Meiser ? Reyers doit il attendre jusqu' à 2019 ? Peut on faire des économies d'échelle en groupant les deux dossiers ? Depuis une dizaine de jours les conseillers s'arrachent les cheveux. Le premier gouvernement bruxellois risque d'être chahuté. Le viaduc n'est pas prêt d'être démonté.
Ces jours-ci le gouvernement bruxellois consulte son GPS budgétaire. A 300 mètres de Reyers le carrefour Meiser doit également faire l'objet de travaux colossaux : création de tunnels routiers et de tram ( la facture est de plus de 200 millions) et la logique serait de programmer le tout en même temps. Le hic c'est que le carrefour Meiser ne devait pas être refait avant 2019 etque techniquement le dossier n'est nulle part. Peut-on refaire Reyers sans toucher à Meiser ? Reyers doit il attendre jusqu' à 2019 ? Peut on faire des économies d'échelle en groupant les deux dossiers ? Depuis une dizaine de jours les conseillers s'arrachent les cheveux. Le premier gouvernement bruxellois risque d'être chahuté. Le viaduc n'est pas prêt d'être démonté.
2 commentaires:
Les gens qui doivent se décider ne passe pas spécialement par là ...
Ce qui circule sous le manteau s'envole, les écrits restent.
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