Bien sur si tout ce monde là s'agite c'est pour planter le décor de la campagne électorale. Ce n'est pas la campagne en elle-même mais 9 mois avant, sans doute le bon moment pour installer une image. Faire comprendre qu'on s'intéresse aux enjeux bruxellois. Imprégner la mémoire, c'est parfois plus efficace que s'agiter dans la dernière ligne droite.
Cette campagne bruxelloise, donc, sera passionnante. Et elle sera autonome. Observez bien les positions de départ : autant l'olivier wallon semble s'être déchiré ces derniers mois, autant la confiance semble s'être installée au sein des francophones du gouvernement bruxellois. Le leadership de Rudi Vervoort, auquel peu d'observateurs croyaient, s'affirme peu à peu. Et si le MR est en bonne forme, le FDF est loin d'être ridicule. Bref le débat bruxellois existe et est sans doute plus singulier qu'on aurait pu le penser. Il est egalement moins previsible que son grand frère wallon, paysage réputé plus stable. Pour les directions nationales de nos partis politiques c'est une nouvelle donne qui pourrait avoir de sérieuses conséquences au soir des élections. Soit parce qu'on autorisera les bruxellois à 'tirer leur plan' et constituer leur majorité de manière autonome. Soit parce qu'on liera Bruxelles, la Wallonie et le Fédéral et que seule une majorité succeptible de s'imposer aux trois niveaux pourra alors voir le jour. Dans les deux cas c'est un incitant à ne pas rater la campagne bruxelloise.
L'intégralité de l'interview (où Laurette Onkelinx évoque aussi des pôles de compétences pour Bruxelles et l'anniversaire de Beliris)
L'intégralité de l'interview (où Laurette Onkelinx évoque aussi des pôles de compétences pour Bruxelles et l'anniversaire de Beliris)
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