On a déjà beaucoup écrit sur les relations tendues entre Yves Leterme et les journalistes (francophones en particuliers), l'ironie mordante de l'ex- formateur en interview, ses sprints devant les caméras et ses formules vides et méprisantes ("moi, Monsieur, je travaille pour trouver une solution", signifiant sans doute "quelle bête question").
Guy Verhofstadt, qui n'a pas toujours montré un grand interêt pour le confort des journalistes, a décidé d'en prendre le contrepied. Conseillé par un nouvel attaché de presse (le précédent, Didier Seeuws a repris sa carrière de diplomate au sein de la délégation belge auprès de l'UE), le premier a ouvert les portes de sa chacellerie ce vendredi. Entre chaque entrée et sortie des visiteurs, les journalistes ont donc eu accès à une salle chauffée, et même droit au café. Les services du premier n'ont pas agit sur un coup de tête : ils avaient condamner certaines portes pour éviter que la presse, tout en étant à l'abri des intempéries, ne se retrouve dans le hall ou dans l'escalier, en contact direct avec les négociateurs. Une idée qu'Yves Leterme et ses services n'ont pas eu pendant 5 mois (et pour être honnête que Guy n'a pas eu non plus pendant les 8 années précédentes). On découvre que la communication a un impact ? Et que les journalistes ont parfois mauvais caractère ?
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