08 décembre 2007

Elio ramène Joëlle dans la coalition


C'est désormais une certitude : l'orange bleue ne fleurira pas sous le climat belge, trop humide et pas assez chaud sans doute pour un fruit aussi exotique. Depuis une semaine les négociateurs de tous bords cherchent une nouvelle coalition. De préférence une coalition qui bénéficierait de la majorité des deux tiers "ou qui en serait très proche" a précise Yves Leterme dans un long entretien sur RTL TVI ce samedi. L'ancien formateur a également indiqué que le "CD&V et le CDH appartiennent à la même famille européenne (le PPE, parti populaire européen qui rassemble les formations démocrates-chrétiennes) c'est important, de plus je ne suis pas rancunier". Traduction : le CDH a bien sa place dans une coalition gouvernementale ou se trouverait le parti d'Yves Leterme et il n'a pas l'intention de laisser les humanistes dehors. Lors du même entretien l'ex- formateur a glissé que la famille socialiste "est une famille qui compte, une famille importante qui doit prendre ses responsabilités : il y a eu des signes en ce sens puisque Monsieur Di Rupo reconnaît maintenant qu'une réforme de l'état est nécessaire". Traduisons encore : le PS est nécessaire pour atteindre une majorité des deux tiers et Elio a envoyé le signal qu'il fallait. Sauf erreur de traduction de ma part, mais je crois avoir le bon dictionnaire pour comprendre Yves Leterme : le leader flamand souhaite publiquement que le CDH et PS participent à une grande coalition qui compterait au moins 5 partenaires .

Branchons le décodeur. Jeudi et vendredi Guy Verhofstadt a testé plusieurs formules possibles. Celle qui semblait avoir la préférence des libéraux était la suivante : CD&V-NVA et VLD côté flamand associé au MR et au PS. J'ai appelé sur l'antenne de RTL TVI cette formule "orange sanguine" pour souligner que par rapport à l'orange bleue le CDH y était remplacé par le PS (la formule est impropre puisque le bleu domine dans cette hypothèse, mais il faut parfois se montrer pédagogique, permettez moi cette liberté picturale). L'exhibition dans un reportage de la RTBF de l'inimitié que Joëlle Milquet nourrit pour Didier Reynders (et inversement, même si c'était mercredi moins visible) servait parfaitement le scénario. Mais la coalition "orange sanguine" ne permettait pas de réformer l'état. Les libéraux ont donc suggéré une "orange sanguine +" : CD&V-NVA, VLD, MR, PS, Ecolo-Groen. Cette coalition avait deux avantages : faire monter les verts (eux aussi gagnants le 10 juin) et afficher un total de 103 députés (3 de plus que la majorité des deux tiers). Elle s'est fracassée sur deux éceuils dans la journée de vendredi.
D'abord parce que Groen ne s'est pas montré très interessé. Ensuite et surtout parce que le parti socialiste n'entendait pas jouer dans la pièce. A plusieurs reprises Elio Di Rupo a souligné en interview que "Joëlle Milquet est d'une grande correction". Le président du parti socialiste n'entendait donc pas remplacer au pied levé un parti avec lequel il gouverne à Bruxelles et en Wallonie et a donc affiché un refus assez net. Les autres partenaires ont donc compris que PS et CDH monterait ensemble au pouvoir, et qu'à la limite cela simplifiera la situation de Joëlle Milquet qui pourra se caler dans la roue du PS : ce qu'Elio Di Rupo acceptera, la président du CDH devrait l'accepter aussi.

Bref, ce samedi après midi, et après avoir recoupé l'information a plusieurs sources j'arrive au pronostic suivant pour la coalition la plus probable : CD&V-NVA et VLD coté flamand (cela ne bouge pas) et MR-PS-CDH côté francophone. Total : 101 voix. Pour l'instant le SPA n'en est pas (les socialistes flamands ne sont pas demandeurs et les libéraux ont asssez dit leur hostilité à une tripartite classique) mais cela pourrait encore changer. Les voix du SPA pourraient être utiles en cas de réforme difficile à faire passer (dans le cas contraire la formule retenue ici dépend du bon vouloir des députés NVA et FDF).

Reste deux inconnues : d'abord qui sera premier ministre ? Sur RTL TVI Yves Leterme a estimé que la démocratie, avec 30 sièges pour sa formation, jouait en sa faveur "les résultats de l'élection n'ont pas changés" glissait il en affirmant que "dans ce pays ont compte les voix on les compare pas, ce sont les voix des électeurs qui comptent pas celles des analystes". On doute que Guy Verhofstadt et Didier Reynders se range facilement à cet argument.

Deuxième question, sans réponse à ce stade : cette coalition , si elle voit le jour , doit elle connaître un prolongement au niveau régional ? S'il accepte de voir Elio et Joëlle s'asseoir à ses côtés au fédéral (il n'a pas vraiment le choix) Didier pourrait demander la réciprocité à Bruxelles et Namur. Il n'est pas sûr que ses amis francophones souhaitent lui faire ce cadeau.
L'intégralité de l'interview d' Yves Leterme est ici.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve qu'il manque une suggestion dans ton sondage: Yves Leterme continue soit à multiplier les gaffes, soit à pratiquer le double langage. Il donne à RTL-TVi une interview où il se positionne en premier-ministrable qui ouvre des portes et fait amende honorable. Mais il donne à un journal flamand une interview poujadiste où il accuse la RTBF de militer pour le CDH et où il révèle, sans prendre de distance, qu'en Flandre, on compare la RTBF à Radio Mille Collines. Je crains fort pour ta santé, cher Fabrice: avec lui comme éventuel futur Premier ministre, tu n'as pas fini de battre le pavé de la rue de la Loi par tous les temps, car les crises vont se multiplier.

Anonyme a dit…

Etrange, étrange...Le JT de RTL ce soir n'a fait aucun commentaire sur les nouvelles insultes de Leterme contre les francophones. Cette fois-ci c'est la RTBF qui en prend pour son grade. Comment peut-on oser comparer la RTBF à une chaîne génocidaire ? Dommage ce manque de solidarité entre francophones !

Koga a dit…

Je n'avais pas pensé au fait de voir Didier Reynders demander la même chose à la Région et à la Communauté, mais ce serait pas une mauvaise idée, je trouve!

Quand vous dites que Didier Reynders n'a pas le choix, ce n'est pas vraiment exact: s'il refuse en menaçant de ne pas rentrer au gouvernement, il n'y a pas de gouvernement! Enfin, il peut y en avoir un sans le MR mais la majorité sera très courte. Puis, comme le sp.a ne veut pas rentrer ce sera dur de renforcer la majorité!

Anonyme a dit…

Je pense justement que l'ex formateur a (habilement d'ailleurs) su revenir sur le devant de la scène médiatique au moment où on s'intéressait de nouveau + à Verhofstadt.

Leterme veut rentrer au 16 et il y rentrera, par la porte ou par la fenêtre.

D'ailleurs il ne s'en cache pas lorsqu'il dit que "le résultat des élections n'a pas changé".

N'empêche, quelle piètre image il donne une fois de plus de la politique. Ses propos sur la RTBF sont encore plus dénigrants que ceux de Reynders pdt la campagne.
Et par rapport à ses collègues de négociations "j'ai fait des erreurs mais je ne suis pas le seul, c'est du passé et la faute aux autres..." voilà comment en gros résumer ce qu'il nous dit. Pfff. Pascal Ambresin a bien raison, avec Leterme 1er, on aura encore bien des crises...

M. Bxl

Anonyme a dit…

pour moi la tripartite côté francophone a d'autant moins de chance d'aboutir que c'est surtout de ce côté là de la frontière linguistique que les libéraux n'en veulent pas...l'asymétrique bleue ( MR-VLD CD&V-PS) paraît donc la plus plausible... le couple PS-CDH ne résistera pas éternellement, d'autant que le CDH rattrape dangereusement le PS dans les sondages.

Plus le PS paraît ne pas donner de crédibilité à cette piste, plus elle en a à mes yeux. Il brouille simplement la lecture des événements.

le SPA donnera ses 14 sièges aux 91 de cette asymétrique bleue pour la réforme de l'état

et le CDH se cherchera une nouvelle tête de liste...

Vincent Aubry a dit…

Monsieur Grosfilley,

Cela ne sent-il pas le gouvernement de transition avant les régionales de 2009?
Cette prochaine ne servira-t-elle pas à redistribuer l'ensemble des cartes après avoir voté la réforme de l'Etat?
Cela aurait le mérite, selon moi, de faire repartir tout le monde sur de nouvelles bases et de clarifier le choix de l'électeur entre les différentes institutions.

Unknown a dit…

A "anonyme 2" : vous avez raison de souligner l'hostilité potentielle que le MR pourrait nourrir face à ce schéma, qui n'est pas le plus avantageux pour lui. L'entourage de Didier Reynders a d'ailleurs fait savoir qu'il n'y aurait pas de commentaires officiels avant le bureau de parti de lundi matin. Problème : le MR risque d'être isolé s'il refuse ce scénario qui est en revanche acceptable pour le VLD, et honnêtement, je crois qu'on a essayé toutes les combinaisons possibles. Dire non à cette possibilité de coalition c'est prendre le risque de tout bloquer. La solution que je décris pourrait être acceptable : avec 5 partis il ne s'agit pas de la "tripartite classique" défendue par le PS et rejetée par les libéraux, mais d'une formule hybride. En l'acceptant le MR ne se déjugerait donc pas, et le président du PS n'aurait pas non plus obtenu la formule qu'il défendait publiquement. En revanche si cette hypothèse ne se concrétise pas la question suivante sera alors de convoquer ou pas de nouvelles élections. Il n'est pas exclu qu'elle se pose dans les semaines à venir.

Philippe De Fooz a dit…

Quelques commentaires:

1. Depuis 6 mois, mme Milquet a roulé pour le PS: elle est arrivé très habilement à ses fins: empêcher une coalition de centre (MR)-gauche modérée (CDH).
2. Le système dirupien a clamé pendant des mois qu'il voulait l'immobilisme absolu (pas de réforme des usines à gaz en comm et région wallonnes, du système des provinces, des compétences fédérales et à fédéraliser etc etc etc).
Maintenant que Noeud_pap est à nouveau en selle (merci Joêlle), tout pourrait bien se débloquer.
La lutte entre les réformateurs (Demotte, Marcourt) et les idéologues (La Citoyenne de lasne, Le Grand Mufti etc) promet aussi qqs jolies passes d'armes.

3.Le système electoral actuel (uninom à 1 tour avec quotient Dhondt)démontre bien au carré (sans jeu de mots) que former des majorités d'idées et de gouvernement en tenant en plus compte du linguistique relève désormais du quasi-impossible.

4. Leterme: je l'ai écouté sur RTL et des extraits à 7dag.
La démocratie (dont il s'est gargarisé), c'est aussi respecter le choix de70/80 pc d'electeurs dans les communes à facilités .
Est-ce la démocratie lorsque 10pc de flamands à Brxl sont representés par 50pc de ministres de leur langue et 30pc de conseillers fr??
etc etc etc.
Comment peux-t-on former un cartel avec la NVA qui -je cite - déclare :"pourquoi faudrait-il s'acharner à maintenir ce toît intermédiaire que l'on appelle la Belgique ?" ( Bart De Wever in Le Monde 27/11).
Il est temps que les wallons ouvrent les yeux , et ce n'est pas en niant les problèmes que l'on avancera au Sud vers un avenir, certes difficile et dur (fini les prébendes, les alloc et indemnités à vie et sans contrôle aucun etc,) mais qui sera en fin de compte, meilleur .

Anonyme a dit…

Ce qui m'énerve dans l'histoire, et je ne suis surement pas le seul, ce sont deux points "vitaux" (hum): Leterme n'arrête pas de commetre conneries sur conneries (à ce niveau, on ne peut plus utiliser le mot bêtises) et ne se rend (ou ne veut pas se rendre) pas compte de cela. Ce qui pose question: ou est la limite de cet homme? ou est le discernement? Deuxième chose, voir rentrer le PS par la fenêtre de la prochaine coalition. Ce parti a nettement perdu les dernières élections, aucun doute possible, mais va vraisemblablement se retrouver au pouvoir... Allez, je prends les paris pour les régionales: 20% d'abstentions? Fichtre... Ce bac à sable politique me fait honte!

Unknown a dit…

Ce qui est grave, c'est que les socialistes, perdants des élections, vont qd même réussir à entrer dans un gouvernement et à nous imposer (ou empêcher) certaines mesures socio-économiques donc la grande majorité de la population ne veut pas entendre parler.
Je ne comprends pas comment une solution n'a pas été trouvée pour dissocier les problèmes communautaires (où tous les partis doivent être impliqués) et les problèmes socio-économiques (dont les solutions doivent être apportées par ceux que les électeurs ont choisis...). Le monde politique va perdre le peu de crédit qu'il lui restait.

Anonyme a dit…

merci pour la réponse. le gros problème d'un attelage CD&V VLD MR PS CDH est qu'il surreprésente relativement le poids des partis flamands dans le gouvernement fédéral. Celui- ci, paritaire, offrant en effet 7 postes de part et d'autres , il seront divisés en 2 côté flamand et en 3 côté francophone..il serait donc très possible d'avoir un VLD mieux "rémunéré que le MR... et certainement que le PS pourtant plus fort à la chambre. Dès lors pour moi si un système politique asymétrique est possible, ce n'est pas le cas d'un système numériquement asyémtrique. Pour la même raison une triartite classique côté flamand et une violette côté francophone ne tiendrait sans doute pas la route avec un CDV obtenant dans ce cas autant de ministres que le PS


bref, c'est évident que le MR va vite se retrouver seul à dire non et que cette situation n'est pas tenable mais tant que le PS (et le CDH) réclame l'union nationale, il a des partenaires pour refuser une formule mamouth. Pascal Vrebos parle d'une asymétrique bleue aggrandie aux verts (jamaïcaine au nord, arc en ciel au sud)...103 sièges: énorme problème, les 2/3 tienent sur la NVA...si c'est pour faire la même erreur qu'avec l'orange bleue c'est pê pas la peine de commencer...


donc pour moi point de salut en dehors de l'asymétrique bleue....avec verhofstadt au commmande. Leterme ayant clairement planter son come back. Reste à convaincre de la chose non pas le CD&V (on sent bien qu'ils sont déjà acquis à la cause)...mais le VLD...

Unknown a dit…

Suite du débat avec "anonyme" : n'oubliez pas qu'il faut ajouter les présidents de la chambre et du sénat, des secrétaires d'état éventuels ainsi qu'un poste de commissaire européen pour "arrondir" les répartitions de postes... et rien ne dit que nous aurons 14 ministres (c'est un maximum prévu par la constitution). Dans l'un des scénarios "violette" qui a circulé cette semaine ont faisait état de 12 ministres (3 par partenaires...). Nous n'en sommes pas encore là je pense. La première chose est de bâtir une coalition, sur un programme si possible. La répartition des postes me parait secondaire vu l'état de crise dans lequel le pays se trouve.

A Sam : d'accord avec vous. Le premier impact de la crise sera de renforcer les extrêmes (et principalement l'extr^me droite) et de légitimer un climat d'antipolitisme déjà ambiant.

Anonyme a dit…

certes la répartition des postes est secondaire mais à mon avis ça l'est bcp plus pour les commentateurs et les citoyens que pour les responsables politiques dont bcp jouent gros dans cette négociation où ils représentent pour la première fois leur parti ou tente de sauver ce qui reste de leur parti. Cela dit, je suis d'accord, il y a autre chose que les portefeuilles minstériels proprement dit...m'enfin 2 partis flamands et 3 francophones, on le tourne comme on veut cela survalorise les partis flamands...

et puis il reste l'autre argument, celui de voir les libéraux contester une tripartite traditionnelle au sud et là somme toute c'est johan Vande lanotte qui a fait la meilleure analyse dès le début de l'été (la date m'échappe): "on connaîtra la coalition fédérale lorsqu'on saura qui gouvernera la wallonie en 2009"..avec une tripartite traditionnelle côté francophone, a priori on n'est vraiment pas sûr que l'accord 2009 soit déterminé...ou inversément, on peut croire que celui de 2004 est reconduit...

Anonyme a dit…

Pourquoi les socialistes et les humanistes ne formeraient-ils pas un cartel? ce serait plus clair pour l'électeur! On aurait rééllement un débat droite-gauche?

Philippe De Fooz a dit…

Bonjour,
Sympa ce petit forum.
2 brèves:

a: 150pc d'ac avec anonyme dernier post: que les choses soient clairs en matière de société (eco-soc-just-valeurs):
cartel PS-CDH et de l'autre: MR.

b. je voudrais revenir sur l'interv de L par Cath et Fab:
J'ai bcq d'estime pour ces 2 journ .
Je n'ai jamais mâché mes mots au sujet de la courroie de transmission "RTBF" du PS.

Mais, lorsque je regarde depuis des années les interv pol en FR des politiques (dr, g, les ext.;), je vois (entend) beaucoup plus de questions incisives, dérangeantes (j'ai pas dit aggressives) que chez nous.

En mettant de côté des complaisances scandaleuses (qui n'existent pas chez RTL), je constate que certains (Akima, encore jeune ds le métier) laissent toute la place à l'interviewé et qui fait question_réponse.
Même d'autres (plus chevronnés) ont du mal à poser des questions nettes, dépouillées et vraies par rapport au show de communication que ces (tous) politiques nous distillent.

rem: je me souviens d'une interv de Dirup par Cath, où le politique n'a pas pu cacher son agacement, (fureur mal dissimulée) à la question claire, correcte MAIS DERANGEANTE.

Bye

Anonyme a dit…

Intéressant à souligner dans les différentes analyses, selon moi, l'avis de Pierre Vercauteren, Politologue aux FUCaM (La Meuse de ce 10.12) :

Question : « Si les socialistes s'installent à la table des négociations, ne faudra-t-il pas revenir sur certains points déjà négociés ? »

Réponse : « C’est une évidence. Et Yves Leterme le sait bien. Il faudra tenir compte des sensibilités socialistes et revoir l’ensemble des dossiers socio-économiques. Ce qui risque de prendre beaucoup de temps. »

Il est donc clair, et cette interview en atteste pour ceux qui en douteraient, que si l’urgence est à la résolution des problèmes socio-économiques, les solutions avancées ne vont pas dans la bonne direction...

Il aurait été tellement plus simple que l'Orange bleue puisse voir le jour si une Présidente de parti avait accepté de discuter de tout au sein de la Convention...

Anonyme a dit…

C'est qd même surprenant le revirement du cdH. Après avoir dit non dans toutes les langues à une réforme de l'Etat, maintenant que son camarade Elio est dans la course, Mme Milquet dit OUI à une réforme de l'Etat. Je m'interroge sur sa stratégie. Est-ce vraiement pr défendre les francophones? ou une tentative de faire capoter l'orange bleu pour ramener le PS au pouvoir, faisant fi des résultats du 10 juin. A quoi cela sert d'aller voter si le résultat des urnes ne compte pas.

Anonyme a dit…

je sais pas pourquoi mais je sens que l'asymétrique bleue revient dans la course...