Les présidents de parti se retrouvent ce lundi après midi auprès d’Yves Leterme pour négocier un programme de gouvernement. Le document, dont la partie socio-économique a été rédigée par Didier Reynders pèse actuellement 22 pages mais devrait être encore largement amendé et complété. Le président du MR indiquait clairement ce matin sur Bel RTL qu’il entendait faire passer dans cette négociation l’essentiel des accords de l’orange bleue ainsi que quelques touches typiquement libérales (l’emploi du terme « réforme fiscale » dans une négociation gouvernementale équivaut à souligner au marqueur bleue les mesures dont le MR revendique la paternité). Bien entendu le PS va s’employer dans les prochains jours à faire la démonstration symétrique, en soulignant de rouge les plans cancer, fonds mazout et autres mesures « sociales ». C’est la logique de l’exercice. Contrairement aux apparences il n’y a rien de contradictoire à combiner des touches bleues et rouges dans un tableau gouvernemental : Guy Verhofstadt fait cela depuis 1999.
La véritable question réside plus dans la capacité de la famille sociale-chrétienne à apporter des nuances oranges clairement identifiables et à faire apparaitre le coup de pinceau d’Yves Leterme. Après tout c’est bien au futur premier ministre qu’il revient d’équilibrer la toile pour pouvoir y apposer sa signature. On mesure là toute la difficulté du défi que se lance le futur premier ministre : ne pas renoncer aux pigments de la NVA, intégrer Joëlle Milquet dans une dynamique de compromis, permettre au PS d’exister sans se mettre à dos les libéraux du nord et du sud.
Ce matin, dans ses déclarations, le président du MR continue de souffler le chaud et le froid. En ironisant sur la perspective de voir Yves Leterme s’installer au département des finances, ou en faisant référence à Guy Verhofstadt le président du MR rappelle sans cesse que l’installation d’Yves Leterme au 16 ne va pas forcément de soi (et donc que cela a un prix). La publication de pleines pages de publicité du MR dans certains journaux samedi fait partie de cette stratégie de pression. Le MR fait ainsi savoir à ses partenaires qu’il est prêt à des élections anticipées, au cas où… Et suggère donc à ses partenaires-adversaires de faire des concessions s’ils veulent éviter le retour aux urnes. A ce stade pourtant, personne ne prévoit que la négociation gouvernementale puisse échouer. Il y aura donc en fin de semaine ou en début de semaine prochaine un accord. Avec le risque que certains paragraphes restent un peu flous. Car la situation politique du moment a ceci de particulier qu’elle nous fourni un gouvernement avant d’en connaître le programme. Même si on ignore si ce gouvernement tiendra jusqu’à l’ultimatum posé par les durs du CD&V (c’est pour juillet, donc dans 3 mois), jusq’aux élections régionales de 2009 (dans 15 mois, hypothèse la plus probable) ou jusqu’au terme de la législature (juin 2011), dans 37 mois
La véritable question réside plus dans la capacité de la famille sociale-chrétienne à apporter des nuances oranges clairement identifiables et à faire apparaitre le coup de pinceau d’Yves Leterme. Après tout c’est bien au futur premier ministre qu’il revient d’équilibrer la toile pour pouvoir y apposer sa signature. On mesure là toute la difficulté du défi que se lance le futur premier ministre : ne pas renoncer aux pigments de la NVA, intégrer Joëlle Milquet dans une dynamique de compromis, permettre au PS d’exister sans se mettre à dos les libéraux du nord et du sud.
Ce matin, dans ses déclarations, le président du MR continue de souffler le chaud et le froid. En ironisant sur la perspective de voir Yves Leterme s’installer au département des finances, ou en faisant référence à Guy Verhofstadt le président du MR rappelle sans cesse que l’installation d’Yves Leterme au 16 ne va pas forcément de soi (et donc que cela a un prix). La publication de pleines pages de publicité du MR dans certains journaux samedi fait partie de cette stratégie de pression. Le MR fait ainsi savoir à ses partenaires qu’il est prêt à des élections anticipées, au cas où… Et suggère donc à ses partenaires-adversaires de faire des concessions s’ils veulent éviter le retour aux urnes. A ce stade pourtant, personne ne prévoit que la négociation gouvernementale puisse échouer. Il y aura donc en fin de semaine ou en début de semaine prochaine un accord. Avec le risque que certains paragraphes restent un peu flous. Car la situation politique du moment a ceci de particulier qu’elle nous fourni un gouvernement avant d’en connaître le programme. Même si on ignore si ce gouvernement tiendra jusqu’à l’ultimatum posé par les durs du CD&V (c’est pour juillet, donc dans 3 mois), jusq’aux élections régionales de 2009 (dans 15 mois, hypothèse la plus probable) ou jusqu’au terme de la législature (juin 2011), dans 37 mois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire