Le prince Laurent est donc dans la tourmente médiatique. C’est le journal Het Laatste Nieuws qui a sonné la charge. 3 jours de scoops successifs annonce le très lu quotidien flamand, sur la base du témoignage du colonel en retraite Noël Vassen, poursuivi en justice pour des détournements de fonds. Ancien conseiller du presse celui ci ne fait pas dans la dentelle : le prince savait que l’argent employé pour rénover sa villa était d’origine douteuse affirme-t-il.
Et l’ancien conseiller ne s’arrête pas là : Laurent adore l’argent, la vitesse et les jeunes femmes, dans des proportions souvent déraisonnables. Les médias francophones ont embrayés. Voilà pour le décor.
D’emblée une constatation : il y a quelques années seul le détournement de fonds aurait intéressé la presse. L’usage immodéré de voitures de luxe, ou les aventures galantes à répétition relèvent à priori de la sphère privée et ne constitue pas des infractions. Ils sont à priori réservés à la presse « tabloid ». Il faut constater que la « peopelisation » du prince l’expose désormais dans sa vie privée. C’est une évolution de la presse belge.
Deuxième constat : la réalité des faits rapportés. La plupart des « travers » du prince révélés ces derniers jours étaient des secrets de polichinelle dans les milieux médiatiques et politiques. Il n’est pas anormal qu’ils soient désormais sur la place publique. Il n’est sans doute pas opportun de vouloir ne voir dans ces articles qu’une campagne antiroyaliste de la presse flamande. Cette explication est trop courte.
Du Prince Laurent on voudrait donc écrire la même chose que sur Jean Claude Van Cauwenberghe : il est normal que la presse relaye, relève et s’interroge. La limite à ne pas dépasser est l’attaque gratuite, sans fondement et la tentative de déstabilisation. Les journalistes n’ont le droit ni de se taire ni d’attaquer gratuitement. Ils n’ont pas non plus à se substituer à la justice. Les journalistes peuvent dénoncer et prévenir. La démonstration d’une infraction et la punition équitable incombent aux magistrats.
Troisième constat : le prince Laurent, malgré sa grande popularité n’a plus beaucoup d’alliés. Le communiqué publié par le premier ministre ce mardi soir indique clairement que Guy Verhofstadt ne veut pas être accusé de protéger le prince (même s’il se trouve des juristes pour contredire le premier ministre sur le point précis de l’immunité, puisque le prince est aussi sénateur). Il faut rappeler que celui-ci jouit désormais d’une dotation, mise en place sous gouvernement arc en ciel. Bénéficier d’argent public pour assurer sa subsistance est un grand privilège. On peut estimer normal que ce privilège impose un devoir de sagesse.
Et l’ancien conseiller ne s’arrête pas là : Laurent adore l’argent, la vitesse et les jeunes femmes, dans des proportions souvent déraisonnables. Les médias francophones ont embrayés. Voilà pour le décor.
D’emblée une constatation : il y a quelques années seul le détournement de fonds aurait intéressé la presse. L’usage immodéré de voitures de luxe, ou les aventures galantes à répétition relèvent à priori de la sphère privée et ne constitue pas des infractions. Ils sont à priori réservés à la presse « tabloid ». Il faut constater que la « peopelisation » du prince l’expose désormais dans sa vie privée. C’est une évolution de la presse belge.
Deuxième constat : la réalité des faits rapportés. La plupart des « travers » du prince révélés ces derniers jours étaient des secrets de polichinelle dans les milieux médiatiques et politiques. Il n’est pas anormal qu’ils soient désormais sur la place publique. Il n’est sans doute pas opportun de vouloir ne voir dans ces articles qu’une campagne antiroyaliste de la presse flamande. Cette explication est trop courte.
Du Prince Laurent on voudrait donc écrire la même chose que sur Jean Claude Van Cauwenberghe : il est normal que la presse relaye, relève et s’interroge. La limite à ne pas dépasser est l’attaque gratuite, sans fondement et la tentative de déstabilisation. Les journalistes n’ont le droit ni de se taire ni d’attaquer gratuitement. Ils n’ont pas non plus à se substituer à la justice. Les journalistes peuvent dénoncer et prévenir. La démonstration d’une infraction et la punition équitable incombent aux magistrats.
Troisième constat : le prince Laurent, malgré sa grande popularité n’a plus beaucoup d’alliés. Le communiqué publié par le premier ministre ce mardi soir indique clairement que Guy Verhofstadt ne veut pas être accusé de protéger le prince (même s’il se trouve des juristes pour contredire le premier ministre sur le point précis de l’immunité, puisque le prince est aussi sénateur). Il faut rappeler que celui-ci jouit désormais d’une dotation, mise en place sous gouvernement arc en ciel. Bénéficier d’argent public pour assurer sa subsistance est un grand privilège. On peut estimer normal que ce privilège impose un devoir de sagesse.
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