12 décembre 2006

Le paradoxe de l'équilibre


Le gouverneur de la banque nationale a donc confirmé ce lundi une croissance plus élevée que prévue en Belgique pour 2006. Au lieu des 2,5% annoncés en début d’année la croissance du PIB devrait atteindre 3%. C’est d’avantage que la croissance moyenne de la zone euro et on peut y voir le signe que l’économie belge va mieux. Autre prévision de la banque : le budget de l’état sera juste en équilibre (la prévision du printemps prévoyait un déficit). Là, contrairement aux apparences ce n’est pas une bonne nouvelle. D’abord parce que l’état n’atteint l’équilibre que grâce à une croissance plus élevée que prévue et grâce à une nouvelle série d’opérations non-récurrentes. Ensuite parce que dès l’an prochain la banque prévoit un déficit de -0,4%.Même s’il soulignait que la banque ne prenait en compte les mesures d’économie gouvernementales que quand elles sont précisées (et donc pas les effets d’annonce) et même si l’an prochain le contrôle budgétaire permettra d’arrondir les angles, le gouverneur a donc appelé hier à une politique plus audacieuse. On pourrait ainsi traduire son propos : avoir un petit déficit lors d’une année difficile est plus méritoire que d’atteindre l’équilibre une année de forte croissance

1 commentaire:

Ø a dit…

Assurer un budget en équilibre en ne payant pas ses fournisseurs, tout le monde peut le faire.
Seulement moi j'irais au devant de "certains ennuis".