Le conflit qui oppose les travailleurs de VW Forest à la direction du groupe automobile entre dans une nouvelle phase. Depuis vendredi on sait donc officiellement que la direction allemande entend conserver 3000 travailleurs pour produire au moins 100 000 exemplaires de l’Audi A1 à partir de 2009. Pour cela les travailleurs devront vraisemblablement accepter un surcroît de productivité (en langage trivial cela signifie travailler plus pour le même salaire, ou gagner moins pour produire autant). La période 2007-2009 reste floue (quand arrêtera-t-on la production de la golf, quelle devra être l’intervention de l’état, et que comprendra le plan social restent des questions sans réponses). La manifestation de ce samedi aura probablement permis de tourner la page, et donne le coup d’envoi de négociations nécessairement plus discrètes.
Le groupe VW a donc donné le signal que l’on attendait. Mais il l’a donné dans une situation particulièrement confortable. Ce vendredi les patrons de VW, Martin Winterkorn et Ferdinand Piech ont eu droit à un accueil digne d’un grand chef d’état. La garde au « 16 rue de la loi » avait été renforcée par des policiers en tenue (le double du nombre habituel) et en civil. Le convoi de VW a également eu droit à un escorte officielle et l’arrivée à la chancellerie fut rocambolesque : le convoi a remonté un bout de rue en sens interdit et est entré dans le parking du parlement par la porte de sortie. L’accès du parking fut interdit aux journalistes le temps de la rencontre. L’enjeu était clair : éviter toute photo attestant de la présence des dirigeants allemands à Bruxelles et leur éviter tout contact avec la presse. Question d’image. Grâce à la protection de l’état aucun journaliste n’aura donc pu interpeller les partons allemands. Les ouvriers de Forest apprécieront.
Le groupe VW a donc donné le signal que l’on attendait. Mais il l’a donné dans une situation particulièrement confortable. Ce vendredi les patrons de VW, Martin Winterkorn et Ferdinand Piech ont eu droit à un accueil digne d’un grand chef d’état. La garde au « 16 rue de la loi » avait été renforcée par des policiers en tenue (le double du nombre habituel) et en civil. Le convoi de VW a également eu droit à un escorte officielle et l’arrivée à la chancellerie fut rocambolesque : le convoi a remonté un bout de rue en sens interdit et est entré dans le parking du parlement par la porte de sortie. L’accès du parking fut interdit aux journalistes le temps de la rencontre. L’enjeu était clair : éviter toute photo attestant de la présence des dirigeants allemands à Bruxelles et leur éviter tout contact avec la presse. Question d’image. Grâce à la protection de l’état aucun journaliste n’aura donc pu interpeller les partons allemands. Les ouvriers de Forest apprécieront.
3 commentaires:
C'est tout bonnement incroyable. Et je ne parle pas du simple coût de ce type d'égards.
C'est tout bonnement écoeurant de voir que l'on peut encore leur témoigner de tels égards en Belgique.
Pour votre info je pense qu'un minimum de 20 policiers a du être mobilisé une demi journée (je ne connais pas le coût horaire). La seule image disponible de martin winterkorn ce jour là est donc celle eu j'ai mise en vignette (on la doit à un cameraman de RTl, Regjeb Ahmetaj, et je crois qu'un collègue photographe, grâce à son flash, a pu prendre un cliché à travers les vitres teintées de la voiture)...
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