10 juin 2006

Parenthèses


C'est un week end qui permettra aux hommes politiques de souffler. Avec un programme copieux : une finale pour justine (Guy Verhofstadt y sera, on observera avec attention quels francophones l'accompagnent dans les tribunes), des matchs de foot en pagaille et les festivités du Doudou. Quels rapports avec les affaires qui secouent Charleroi et le débat politique ? Aucun, si ce n'est que la tonalité dominante dans les médias sera probablement modifiée. Après 2 semaines de scandales, d'incarcerations et de guerre de pouvoir, la une des journaux sera forcément plus légère. Cela explique sans doute la "radicalisation" observée en fin de semaine (on notera la sortie de Didier Reynders, président du MR, en attendant un congrès Ecolo dimanche où l'on ne pourra pas ne pas parler des affaires). Bref, nous entrons dans une nouvelle donne médiatique. Ce qui ne veut pas dire que les instructions en cours ou que les luttes locales pour établir de nouveaux rapports de force, si elles ne se déroulent pas une pleine lumière, ne continuent pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas plus de ces personnes du PS de Charleroi, qu'on appelle "rénovateurs" (je précise : je ne suis pas de Charleroi).
J'avais entendu, un dimanche midi à la TV, JPDeclercq parler de sa "prise de pouvoir" dans la section de Goutroux. "JPD" disait qu'avant de la noyauter, cette section était plutôt d'extrême-droite. J'ai lu dans LE SOIR du 8 juin, la carte blanche de celle qui se fit débarquer par les plus de 500 adhérents nouveaux injectés par JPD, Madame Marielle Floriduz : "Van Cau prépare une répression et une reprise en main, par la force, d'un système qui lui échappe". Elle ne dit pas des choses facho cette dame sur 6 colonnes du Soir, au contraire.Et dans les autres medias?
Et il y en a bien d'autres des rénovateurs à Charleroi. Cette lutte n'est pas seulement interne au PS : n'oublions pas que les dinosaures du PS nous ont fait la Wallonie d'aujourd'hui. Cette lutte intéresse tout le monde. La Wallonie a besoin d'oxygène. Les journalistes doivent le savoir.