24 janvier 2007

Marie-Rose

Nous n’étions pas d’accord sur tout (pour être franc, parfois même franchement en désaccord) mais je crois que nous partagions l’essentiel : le goût de l’indépendance et l’exactitude, la volonté de produire un journalisme qui parle des faits et de leurs conséquences pour les populations concernées, en se plaçant plus volontiers du coté des victimes que de leurs bourreaux. Je voudrai saluer la mémoire de Marie-Rose Armesto (Thierry Dupiereux en parle mieux que moi) avec qui j’ai eu l’honneur de travailler à RTL. Marie-Rose, mélange de ténacité et de tonus : une carrière percutante et un combat de trois ans contre la maladie tout aussi impressionnant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel plus bel hommage, au départ d'une consoeur ou d'un confrère, que de saluer avec ferveur ses qualités tout en rappelant ne pas avoir partagé toutes ses positions?
Bravo pour cette belle preuve de maturité adulte dans l'humanité chaleureuse, loin de la complaisance coutumière en pareilles circonstances. Rien d'étonnant, pour qui sait la justesse de ta vision du journalisme et tes analyses de journaliste... Je ne la connaissais pas personnellement, mais c'est le genre d'hommage que j'aimerais mériter de quelqu'un comme toi.