30 janvier 2007

Voeux à la presse : Di Rupo ne répond pas à Destexhe

Comme l’an passé, le président du PS était donc le dernier à présenter ses vœux à la presse. Un rendez vous « informel » insistait sa porte parole, ce qui n’empêchait pas la présence de quelques caméras. Au delà des traditionnels vœux aux journalistes, ce genre de cérémonial est aussi l’occasion de quelques petites phrases. Ainsi sur le climat communautaire Elio Di Rupo aura fermé plus de portes qu’il n’en a ouvertes. « Si on nous dit en quoi remettre en cause l’équilibre institutionnel améliore la qualité de vie tout le monde (flamands, mais aussi bruxellois et wallons), on veut bien discuter, mais il faut qu’on nous le prouve » a-t-il indiqué, précisant que si les réalités de l’emploi sont différentes entre le nord et le sud du pays « on peut y répondre dans le cadre fédéral ». Certains confrères flamands, venus en force, ont du repartir déçus.
On notera aussi l’affirmation selon laquelle le président du PS n’a « rien signé avec personne » Décrivant un paysage politique « plus ouvert que jamais, où chaque voix comptera » le président du PS a pronostiqué une année chargée, balayant d’un revers de la main la date butoir du 21 juillet : « nous sommes partis au moins jusqu’au 15 août pour une agitation intense ».
Enfin, le président du PS, mais aussi ministre-président wallon, n’a pas daigné commenter les nouvelles affirmations du sénateur Alain Destexhe (MR) sur un supposé déclin de la Wallonie. Ce mardi, le président du PS a donc répondu par le mépris. Mercredi matin il prononcera un important discours au parlement wallon. Une réponse sur le fond ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Malgré que je trouve Alain Destexhe un agaçant donneur de leçons (et lui, qu'a-t-il fait de concret à part ses critiques très médiatisées? et tout va bien en région bruxelloise?), il faut reconnaître qu'il a beaucoup de courage de dire tout haut ce qu'il pense, au risque de s'attirer les foudres de son parti. Sur le fonds de ses propos, il n'a pas totalement tort : les fonds européens investis aux remparts de Binche et au Parc d'Aventures Scientifiques de Frameries ont-ils relancé l'économie locale et créé des emplois? Non. Un débat me semble nécessaire à ce sujet. Il faut, par exemple, oser dire qu'on a créé de toutes pièces le PASS pour faire plaisir au ministre de l'époque, Albert Liénard, originaire de Frameries. Il faut aussi souligner que Marie Arena a bloqué durant ces six dernières années tous les subsides pour Binche qui était gouverné par la dissidence socialiste de Navez. Enfin, il faut oser conclure que le Hainaut ne se redresse toujours pas...