C’est une opération de communication qui a pris de court jusqu’à ses partenaires de la majorité. Ce mercredi matin Guy Verhofstadt a réuni les présidents de parti de sa majorité pour décider de la date des prochaines élections législatives. Ce sera donc le 10 juin, ce qui n’est pas en soi une surprise absolue puisque cette date circulait. En réalité l’arbitrage était limité : soit le 3, soit le 10 (qui semblait avoir la préférence des libéraux). Elio Di Rupo était même près paraît-il à reculer la date du " Doudou" s’il le fallait, ce ne fut finalement pas nécessaire, et la perspective de terrasser le dragon une semaine avant un rendez vous électoral ne doit pas lui déplaire.
Ce qu’il faut souligner ici c’est la méthode de communication. Guy Verhofstadt aurait laissé entendre qu’il attendait le conseil des ministres de vendredi pour annoncer la nouvelle à la presse. Il a finalement préféré devancer d’éventuelles fuites. Vers 11 heures, coup de fil dans les rédactions des télévisions du royaume. Une heure plus tard déclaration au pied de l’escalier du 16. Pas de questions, juste une annonce qui durera, dans les deux langues, moins de 3 minutes (et dont le texte figure ici). Suffisant pour apparaître sur toutes les télés, endosser la paternité de la décision, et imposer l’idée que Guy est le maitre du calendrier. En face, c’est Yves Leterme qui doit maintenant réagir. Le rival du premier va devoir dire clairement s’il est ou non candidat.
Ce qu’il faut souligner ici c’est la méthode de communication. Guy Verhofstadt aurait laissé entendre qu’il attendait le conseil des ministres de vendredi pour annoncer la nouvelle à la presse. Il a finalement préféré devancer d’éventuelles fuites. Vers 11 heures, coup de fil dans les rédactions des télévisions du royaume. Une heure plus tard déclaration au pied de l’escalier du 16. Pas de questions, juste une annonce qui durera, dans les deux langues, moins de 3 minutes (et dont le texte figure ici). Suffisant pour apparaître sur toutes les télés, endosser la paternité de la décision, et imposer l’idée que Guy est le maitre du calendrier. En face, c’est Yves Leterme qui doit maintenant réagir. Le rival du premier va devoir dire clairement s’il est ou non candidat.
3 commentaires:
Oui, Yves Leterme est face à un dilemme, il faut dire que désormais, ce sont les régions qui semblent avoir plus de pouvoirs. Mais forcé est de constater qui n'a pas de personnalité pouvant endosser le costume de Ministre-Président flamand.
Yves Leterme me semble personnellement très acceptable comme Premier Ministre, avec une très bonne connaissance linguistique. Je n'ai pas apprécié la campagne de dénigrement face à ses propos, qui me semble, n'étaient rien insultant (on parlait des francophones qui habitent en Flandre, quoi de plus normal que d'apprendre un peu le néerlandais pour dire de s'intégrer. On dit bien aux étrangers qu'ils doivent s’intégrer, alors je pense que la loi doit être la même pour tout le monde.
Par-contre, l'élargissement de Bruxelles serait une opportunité unique pour Bruxelles d'affirmer son statut européen, même si d'un point de vue flamand, on n’aimerait guère être gouverné par un francophone.
En réalité, une fois que la Wallonie se relèvera, on entendra bien moins les revendications flamandes et vice-versa. Jusque les années 70, c'était les Wallons qui étaient exigeants, il faut dire que l'argent Wallon à servi au développement de la Flandre.
Maintenant, on attend toujours le redressement wallon.
Bonjour,
Merci si possible de soutenir l'appel et la manifestation de ce dimanche pour le Darfour (www.DARFOUR.BE)
Réponse à Philippe : Je suis d'accord avec lui quand il écrit que si la Wallonie se redressait, les querelles communautaires diminueraient. Par contre, j'estime qu'Yves Leterme du CD&V ne peut pas être premier ministre de Belgique après toutes ses déclarations et son mépris des francophones. De plus, s'il est au pouvoir, il va essayer de détricoter complètement les compétences de l'Etat fédéral. Personnellement, je souhaite la reconduction du gouvernement fédéral actuel (PS,VLD,MR et SPA) avec soit Johan Van de Lanotte, soit Guy Verhofstadt comme premier ministre.
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